1724 - Le château du Rocheret
Oriocourt était une seigneurie qui faisait partie de la baronnie de Viviers dont les barons étaient les comtes de Salm.
François-Elie-Antoine du Rocheret, capitaine de régiment d'infanterie et sa femme Antoinette Busselot bâtirent ce château sur les reste de constructions médiévales en 1724 comme en témoigne une pierre encastrée dans un mur des dépendances.
Vendu en 1796 comme bien national, il fut acquis par Antoine Vatelot, architecte à Vic, Antoine Thomy, de Château-Salins, et Joseph Laurent de Nancy. Nicolas Didier, propriétaire à Oriocourt, racheta en 1814 et 1820 les parts de ces trois propriétaires.
C'est en 1860 que ses enfants vendirent le château aux religieuses bénédictines de Flavigny-sur-Moselle.
1860 - L'Abbaye bénédictine
Elle même filles de l'antique abbaye Saint Eustase de Vergaville fondée en 966 par Anne de Vintrange, les religieuses de de Flavigny-sur-Moselle s'installèrent à Oriocourt. Elles fondèrent ainsi la nouvelle abbaye du sacré cœur d'Oriocourt.
La construction de la chapelle abbatiale débute en 1880. Elle est achevée et bénie en 1892. En 1907, le monastère est érigé en abbaye bénédictine. Vers 1930, l'abbaye compte une trentaine de moniales.
Durant la guerre franco-allemande de 1870, l'abbaye abrite un hôpital de la Croix-Rouge et se trouve incorporée dans l'Empire allemand par le traité de Francfort.
La Moselle, de nouveau annexée par l'Allemagne, les moniales d'Oriocourt sont expulsées le 18 novembre 1940, partageant ainsi le sort de la population du Saulnois.
Durant le 1er semestre de l'année 1945, la communauté se réinstalle dans un monastère délabré. Le pensionnat de jeunes filles rouvre cependant dès l'automne, pour fermer définitivement en 1955.
2017- Claire & Etienne GUILLAUME
2017 marque une nouvelle étape avec le départ des sœurs pour le monastère d'Hurtebize à Saint Hubert dans les Ardennes Belges.
Originaires du secteur, nous décidons de reprendre ce lieu centenaire pour y établir notre ferme biologique et y développer un projet respectueux de leurs convictions.
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